Comment je me suis loupé pour obtenir une bourse de 5 ans au Japon ?

J’écris cet article dans le métro, en rentrant du boulot. Une petite journée viens de s’achever. Ca me rappelle mes journées en France…

Quand j’habitais à Paris. Je vivais encore chez mes parents. En fait, je ne vivais même pas chez eux, je dormais squattais dans la chambre de mon petit frère. 
Je me brisais le dos toutes les nuits sur le clickclak d’Ikea en dessus de la Mezzanine…

C’était le squatte. Je ne me souviens même plus avoir fait mes devoirs ? Je crois me souvenir que je faisais tout sur ce clickclak. 

De fait, je n’ai plus beaucoup étudié une fois passé le stade du lycée…

  
Ah si ! Une fois. C’était en avril 2005.

Pour passer un concours permettant d’obtenir une bourse de 5 ans au Japon…

Mais à part ca, je menais une vie pépère en banlieue parisienne

J’avais des amis, de la famille, des activités et des rêves. Ou plutôt un rêve, celui de venir travailler au Japon.

Une fois que j’ai goûté au Japon, j’ai choper le virus. Un virus qui m’a amené à effectuer plusieurs voyages entre 2005, 2007, 2008 et 2009…
ce pays était devenu une vrai drogue. Je n’ai pas trouvé d’autre qualificatif plus adéquate.

Comment vous faites pour dire à vos parents que vous allez encore au Japon… pour la 4e fois consecutive ? De l’autre côté de la planète, il y a pas d’autre raison que le manque…

Le manque de japon.

Mais même avant de venir ici pour la première fois ici. Je savais que j’allais m’y plaire.

  
Mon problème c’était comment faire pour y arriver ?

En 2005, je n’avais que le bac en poche. Il commençais à daté… passé en 2003 avec 10,00 ( je pense que la vrai note était inférieure. Mais ils se sont pas cassés les couilles pour des centimes de points…)

Le japonais, j’avais un bouquin de hiragana et de katakana avec quelques kanjis que je n’avais jamais fini depuis 3 ans…

Bref, je n’avais rien pour réussir ici… Mais c’était plus fort que moi, alors dès que j’ai pu j’ai tenté ma chance

Ma première tentative fut quelques mois avant de venir ici pour la première fois en vacances. Ce fut en avril 2005, si mes souvenirs son exact.

  
A cette période, j’avais déjà fouillé tous les sites et forums sur le sujet.
J’étais à la recherche de la moindre pépite d’information qui pourrait m’aider dans mon entreprise…

c’est vraiment par hasard, je suis tombé sur un sujet de forum qui parlait d’une bourse de 5 ans expérimentale pour partir au Japon…depuis la France…

Ca ressemblait à un ovni pour moi, mais je décidais quand même d’y croire et de contacter l’auteur du post.

De fils en aiguilles, je fu redirigé vers le site de l’ambassade du Japon. Sur lequel je découvris que c’était réel (un vrai ovni).

  

Là, j’ai eu un premier déclic. Je me suis monté le cerveau en me disant que le Japon me montrait la voie. Que j’étais trop chanceux de tomber sur ce sujet de forum pile poil au moment  de la période d’inscription.

C’est sur en avril 2006, je serais étudiant au Japon. Mouahahahahahahaha !

J’ai tout fait pour m’inscrire et arriver sain et sauf au concours.


J’avais entendu directement du gars qui avait posté les infos
. Que l’année passée il n’y avait eu que 4 candidats. Et qu’un seul candidat etait pris chaque année.

C’était la première année que cette bourse était organisé pour la France. Je me préparais à faire partie de la 2ème promo…

Je me frottais les mains. J’avais estimé les chances à 1/4 voir au pire 1/10… avec une petite augmentation des candidats.

Mais surtout, j’avais une botte secrète. J’avais mis la main sur « le candidat » qui avait réussi l’année précédente. Et je lui avais pris toutes les bonnes informations.

  
De mémoire, je me souviens même être passé à Junkudo, glaner les livres de mathématiques des lycéens japonais sur ses conseils.

Sur tout les candidats, je devais probablement être le plus renseigné. En mode NSA.

Arrivé au centre d’examen, j’ai eu une première attaque cardiaque. Quand j’ai compté, qu’on était 47 à passer le concours…

Mais ce n’était que le début…

A la fin de la première épreuve. Je crois que c’était l’anglais. Je discutais avec certains, histoire de tater le terrain…tranquillement…

Et là deuxième attaque cardiaque… une fille m’annonça qu’en faite on faisait partie du deuxième groupe (sur deux)…

Et qu’on etait les moins nombreux

Sa copine était dans l’autre… elle m’a terminé. J’étais K.O. et mes derniers espoirs avec…  

  
Avec mon niveau de math et de physique niveau 5ème. Ca n’allait vraiment pas le faire…

Le niveau était vraiment trop élevé pour moi… En plus du nombre de candidats dépassant mes pires attentes… il y avait le problème un autre gros problème…

La langue dans laquelle était passé l’examen.Tout était en anglais, sauf la partie japonaise. 

Mais là encore c’était trop compliqué pour un simple universitaire. Si vous n’aviez pas fait le Rotary, vous pouviez zapper le Japonais.

Il y avait même un entretien à la fin. J’avais emprunté un costard trop large pour moi à mon daron, ainsi qu’une de ses cravates. A cette époque, je n’avais pas encore un seul costume.

J’avais beau avoir le sourir de Jocker et le sérieux de Batman. Je voyais bien que les mecs de l’ambassade étaient plier de rire en me voyant nager dans mon costume à papa.

Au moins j’ai essayé.

En rentrant, j’ai pu discuter avec d’autres candidats qui pour certains venaient de très loin (Tahiti). 

J’ai pu constaté à quel point j’étais tout petit et à quel point le monde était grand.
Mais avoir échoué cette bourse fut peut être l’une des meilleures choses qui me soit arrivé

J’ai ainsi pu réalisé le chemin qu’il me restait à parcourir. Malgré mes bras cassés, malgré mon français à quatre francs six sous, malgré l’absence total de talent, je me décidais à y arriver un jour coûte que coûte…

Un jour je vivrais au Japon.

 
Ca m’a pris 5 ans.

Cinq longues années pendant lesquelles, j’ai essuyé des échecs, des revers, j’ai merdé un nombre de fois incalculable, je me suis mangé de grosses claques,… 

Mais je n’ai pas lâché l’affaire…

Et maintenant, au moment ou j’écris ces lignes, cela fait 5 ans que j’y vis. Bizarrement, mes 5 années me paraissent un éclair face au 5 années de goulag que j’ai vécu avant d’y arriver…

Mais si un zéro comme moi à pu y arriver, alors tout le monde peut y arriver

  
Il faut simplement y croire, travailler et persévérer…

Pas de boulot pour aujourd’hui.

C’est cadeau !

Wilde.

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Le truc c’est de lire, et ensuite d’appliquer.
J’ai essayé de rendre la lecture facile et le plus intéressant possible.

J’espère que cela vous permettra de passer à un autre niveau. Ayez confiance en vous!

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