Dans les lignes qui suivent, on parle du problème de la motivation, et de ce qui nous fait réellement bouger.
Être motiver ça ne vaut rien ?
J’adore motiver les gens. Je pense que c’est important, surtout lorsqu’on est en phase de démarrage.
Quand on ne sait pas très bien ce qu’il faut faire. Où est-ce qu’il faut aller. Comment se débrouiller etc.
Être motivé, c’est essentiel de ce côté là.
Le problème, c’est que la motivation ne dure jamais. C’est comme une humeur en faite. On a haut et on a des bas.
Quand on est en haut, c’est génial, on peut faire tout ce qu’on veux. Mais quand on est en bas, c’est la merde. On n’arrive plus à rien faire, on est bloqué.
Le pire, c’est que dans cette situation, on a beau avoir quelqu’un qui nous motive derrière, c’est très difficile de se bouger.
Et donc, il y a cet éternel dilemme entre comment être motivé, et comment rester motivé.
C’est assez difficile à expliquer en fait. Mais ce que j’ai trouvé, pour conserver sa motivation, n’a rien à voir avec ce qu’on pourrait penser…
Parce que final, le vrai problème ce n’est pas d’être tout le temps motivé. Le vrai problème, c’est de faire ce qu’on a prévu de faire, d’appliquer son plan,
de travailler, s’exécuter,
de passer à l’action.
Et pour réaliser ça. La Motivation n’est pas nécessaire. Oui, vous avez bien lu.
La motivation ne sert à rien !
Ce ce qu’il faut, c’est se mettre dans une position à risque.
Une position dans laquelle, on est pu à se poser de questions, on est plus à être motivé. Travailler, appliquer, s’exécuter, devient alors une question de survie.
Imaginez par exemple que vous vous retrouvez avec quatre yen dans la poche au Japon…
(Ça m’est déjà arrivé…)
Vous ne parlez pas la langue du pays,
Vous n’avez pas de diplôme,
Vous n’avez pas d’expérience,
vous n’avez pas de billet retour,
vous ne pouvez pas emprunter pour un avoir un.
En revanche, vous avez un toit où dormir pendant les 70 prochains jours, car vous avez payé en avance avant de tomber dans les problèmes.
Qu’est-ce vous faites ?
Vous sortez une bouteille de nulle part, et vous commencer à compter les jours ?
Non !
Vous allez sur internet, chercher des informations sur comment travailler ? Même au black ?
Si vous n’avez pas internet ?!?!
Vous sortez, vous marcher pour aller rencontrer les gens qui sont dans votre situation (étrangers au Japon).
Vous les rencontrer, vous discutez avec eux, vous chercher les solutions à vos problèmes.
Vous découvrez que vous pouvez donner de flyers et être payé à la journée.
Vous pouvez donner des cours de conversation en français pendant quelques heures.
Vous allez boire l’eau dans les parcs.
Vous allez faire 3 hyakkaten (grand magasin) pour manger les échantillons.
Vous demandez au mec du combini de vous dire à quel heure il doit jeter les invendus du jour.
Tant qu’à faire vous demander s’il n’embauche pas ?
Pareil dans les supermarchés, restaurants, etc…
Bref, vous trouvez…pleins de solutions pour résoudre votre problème.
Et ce, sans être en mode motivation.
Vous ne vous dites pas,
« waaaah je chuis motivé de ouf ! »
Vous vous dites plutôt,
« putain, c’est la merde, si je ne fais rien, je vais crever de faim au Japon ! »
Et en fait, paradoxalement, plus que le faite d’être motivé. C’est le fait de vouloir survivre qui nous fait passer à l’action.
Je ne sais pas si c’est correct, il me semble que c’est par rapport à notre cerveau reptilien. Lorsqu’on se sent en danger, on réagit automatiquement.
On ne dort plus, on a pu le temps de réfléchir.
On a pu le temps de se poser des questions à la mords-moi-le nœud.
Parce que voilà, on a plus rien à perdre.
Et quand on n’a plus rien à perdre, quand on est acculé, quand on est le dos au mur.
C’est là qu’on trouve les moyens de percer un trou dedans, de le longer pour passer à côté, de creuser pour passer dessous, de se fabriquer une corde pour l’escalader.
Parce qu’on a plus le choix !
On est dans la merde sinon.
Donc voilà pourquoi, la motivation ça ne vaut rien… si vous comparez à la survie.
Maintenant, on est d’accord sur un point. On n’est pas tous prêts à se mettre en danger.
C’est peut-être là que réside la clé.
Être suffisamment déterminé, être suffisamment fou, pour prendre les risques nécessaires, pour sortir de son cocon, et aller au niveau supérieur.
Si vous êtes prêt à prendre des risques.
À remettre votre petit confort en question.
Alors vous allez probablement réussir.
Wilde.
RÉUSSIR AU JAPON en partant de Zéro
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