Malchanceux : Arrêtez de vouloir travailler au Japon, vous n’aurez jamais assez de chance…

Lorsqu’on aborde le sujet du travail on Japon, l’un des mots qui revient le plus, c’est LA CHANCE.

Avoir de la chance…

  • La chance d’avoir eu les moyens de partir.
  • La chance d’être partie au bon moment.
  • La chance d’avoir postulé au bon endroit.
  • La chance d’avoir réussi son entretien.
  • La chance d’avoir passé sa période d’essai et d’être titularisé.
  • La chance que son employeur soit disposé à sponsoriser la demande de visa.
  • La chance d’obtenir le visa de travail.
  • La chance de…

Ça fait beaucoup de chance vous ne trouvez pas ?

Et si on arrêtait de se voiler la face ?
Et si on arrêtait de trouver des excuses et des raisons pour lesquelles ça ne va pas marcher pour vous ?

Quand je dis vous, ce n’est pas vous personnellement, mais vous, ceux qui pensent qu’ils sont malchanceux
Parce que ce qui se cache derrière ce discours de « chance ». C’est que la personne qui trouve que vous avez de la chance, se trouve elle-même malchanceuse

Je trouve que d’une part c’est malhonnête. Parce que cela vous retire le droit de jouir de vos efforts, de votre courage, de votre ténacité, de votre abnégation et au final, du fruit de votre labeur…

C’est comme si on disait à un vigneron, qu’il a de la chance d’avoir une bonne récolte et un bon vin.
C’est comme si on disait à un compagnon de France, qu’il a de la chance de pouvoir construire des édifices magnifiques.

Vous ne pouvez pas dire ça. Ce n’est pas possible. Parce que dans tous les cas, vous devez travailler, vous devez avoir un plan et l’exécuter, que vous soyez fatigué ou non, qu’il pleuve ou non, que ça vous plaise ou non.

Le seul moyen d’atteindre ses objectifs c’est par le travail, c’est tout.
Donc, si vous voulez réussir, il va falloir prendre le mot « chance » avec des pincettes, et l’enfermer à triple tour.

Pendant ce temps, bossé, charbonné, gratté, exécuté et vous verrez que, quand le temps sera venu, la chance trouvera le moyen de sortir du tiroir, et de revenir mettre sa poudre enchanté sur votre labeur.

Maintenant, le problème qui se pose, c’est que travailler ne suffit pas. Si le succès était une question de travail, les petits enfants qui travaillent 12h par jour, dans les usines textile du Bangladesh, seraient milliardaires.

Vous pouvez travailler et ne pas réussir
Vous pouvez vous donnez à fond, et échouer

Ne vous y trompez pas. Ce n’est pas parce que ça ne marche pas, ce n’est pas parce que vous ne réussissez pas du premier coup, que vous avez VRAIMENT ÉCHOUÉ…

Contrairement à la pensée commune, un échec n’est pas un pas en arrière, ce n’est pas non plus une plongé abyssal dans le néant. Au contraire, c’est un putain de pas en avant !

Il faut voir les échecs comme des marches d’un escalier. Plus vous échouez, et plus vous vous rapprochez de la réussite.

Ce qui signifie également, qu’il ne faut pas redouter l’échec, il ne faut pas le fuir, mais le rechercher. Car c’est grâce à vos échecs que vous allez construire l’escalier qui mène à votre réussite.

Concrètement ça veut dire quoi ?

Ça veut dire que si vous travaillez dur, et que ça ne marche pas.
C’est que votre plan est pourrit quelque part. Vous avez fait une erreur de jugement, et pour avancer, il faudra rectifier le tir, l’ajuster, pour à la cible.

En programmation, on appelle ça un bug. Et le fait de résoudre un bug, s’appelle le debugging.

Pour les novices comme moi, programmation a toujours été synonyme de code. Alors qu’en fait, en programmation ce n’est pas le fait de coder qui est important.

Ce qui est important, c’est de résoudre les problèmes.
En programmation, on apprend à prendre un gros problème, le diviser en petites parties, facilement soluble, et à exécuter.

Je pense que la programmation « informatique » n’est que la virtualisation de ce que nous vivons tous les jours.
Si vous avez un problème, si vous avez des obstacles à franchir, vous n’avez qu’à Les définir clairement. Les découper en petites parties, résoudre chaque partie sur le papier, et passer à l’exécution.

Quand l’exécution ne marche pas, ou ne donne pas les résultats attendu. Vous retournez sur votre papier, et vous revoyez les points qui vous ont peut-être échappés. Vous refaites un nouveau plan, pour l’exécuter à nouveau.

Ce n’est pas VRAIMENT compliqué en soit. Il faut simplement passer à l’action.

Exemple concret :

TRAVAILLER AU JAPON

Pour travailler au Japon, vous devez définir le problème :

« Comment Trouver un emploi au Japon qui vous sponsorise pour un visa de Travail ? »

Une fois que vous avez défini la problématique. Il est nécessaire, d’être le plus précis possible, de savoir ce que vous voulez exactement.

Dans notre cas, cela passe par remplacer « EMPLOI » par ce que vous voulez faire.

Si c’est du design, ce sera peut-être désigner.

Si c’est de l’informatique, ce sera peut-être développeur.
Si c’est de la mode, ce sera peut-être modèle mannequin.
Si c’est de l’artisanat, ce sera peut-être menuisier.

Si c’est de l’architecture, ce sera peut-être architecte.
Etc.

L’essentiel, c’est de bien définir ce que vous voulez faire. Plus votre idée sera vague, plus vous avez des difficultés à trouver les informations pour résoudre vos problèmes.

Donc ça, c’est pour la première étape : définir précisément ses objectifs au Japon.

Maintenant qu’on a posé notre problématique, on va la diviser en petite partie, facilement solvable.

Comment on fait pour trouver un travail ? Quelles sont les étapes, permettant de décrocher un emploi ?

Ce qu’on doit faire maintenant, c’est la liste de ces étapes, puis les transformer en sous-problématique.

  • Faire un CV
  • Faire une Lettre de motivation
  • Trouver une entreprise
  • Postuler
  • Réussir un entretien
  • Survivre à sa Période d’essai
  • Changer de visa

Voilà globalement toutes les étapes nécessaires pour obtenir un visa de travail.

Sachant que, certaines de ces étapes sont optionnelles. Elles ne vous concerneront peut-être pas.

Pour modifier ces étapes, et les transformer en sous-problématique, il suffit de précéder vos points par le mot comment.

Je pense sincèrement, que le mot comment, est l’un des mots les plus sous-estimé de la langue française. Et de toutes les langues en général.

Pourtant, il possède en lui un potentiel quasi illimité, en ouvrant les portes de votre esprit, aux solutions qui vous entourent… Bref.

Sinon reprend notre exemple, on arrive à ça :

  • Comment faire CV ?
  • Comment faire une lettre de motivation ?
  • Comment trouver une entreprise ?
  • Comment Postuler ?
  • Comment Réussir un entretien ?
  • **Comment Survivre à sa Période d’essai* ?
  • Comment Changer de visa ?

Ensuite, vous sélectionnez une question, et vous creusez jusqu’à avoir la réponse.

Je ne sais pas, par exemple :

Comment trouver une entreprise ?

Vous commencez par Google, vous cherchez « entreprise au Japon », ou « List of firm in Japan« .

Vous cherchez les entreprises côté en bourses, vous cherchez les chaînes de restaurant, d’hôtel, de combini, de pressing, de clé minutes, de ce que vous voulez.

Vous cherchez les associations de secteurs, comme l’aviation, Les pharmaceutiques, Les vins et spiritueux, vous cherchez les incubateurs de startups, etc…

Je pense que vous voyez le truc.
Ce n’est pas un truc de fou. C’est aussi simple que ça, en fait.

Il y a tellement de possibilité…

Puis une fois que vous avez vos listes d’entreprise, hop vous passez à la question suivante :

Comment Postuler ?

Et là encore, vous faites vos recherches, dans certaines boîtes ce sera directement sur le site de l’entreprise, dans d’autres ce sera, avec un e-mail accompagné de votre CV en pièce jointe.

Dans d’autres, ce sera avec un dossier en dur, avec vos créations ou des échantillons de vos projets perso etc…

Dans la plupart des cas, vous devrez appeler Les entreprises pour vérifier que votre CV est bien arrivé, ou pour demander confirmation d’une élément, ou avoir directement le DRH pour appuyer votre demande…

Dans certains cas, vous chercherez, via les réseaux sociaux comme LinkedIn ou Viadeo ou Facebook, des contacts en interne, pour voir s’ils peuvent vous recommander dans leurs boîtes où celles de leurs connaissances.

Dans d’autres cas, vous irez dans des rencontres, des salons. Vous rentrerez en contact avec des professionnels, vous leurs proposerez un verre pour discuter et voir quelles informations vous pourrez glaner, ou quelle approche vous pouvez prendre pour postuler dans telle ou telle boite.

Etc…

Les possibilités là encore sont illimités…utiliser votre imagination, et passer à l’action.

Vous faites ça jusqu’à avoir des entretiens

Puis, vous passerez à :

Comment réussir un entretien ?

Et rebelote…

Donc vraiment, la seule chose qui peut vous bloquer, c’est vous-même, c’est votre peur, votre manque de passage à l’action.

Voilà.

Si vous avez apprécié cet article, j’ai créé une toute nouvelle formation sur Comment TRAVAILLER au Japon avant les J.O. de 2020.

Travailler au Japon avant les J.O. de 2020.

Le but de cette formation, est de vous aider à trouver un emploi au Japon avant les J.O.

Une promo de lancement est encore en cour.

Seulement, l’accès est limité à 10 personnes et il reste encore s5 places.

Dans tous les cas, merci pour les commentaires sur Facebook, ça fait vraiment plaisir de vous lire.

Et surtout, bon courage pour vos projets ici, au Japon. Je me répète mais, je ne vois pas de meilleur moyen pour vous aider.

Que de vous dire que c’est pas une question de compétence, d’aptitude ou d’intelligence…

Vous n’avez pas besoin d’être le plus intelligent, pas besoin d’être le plus doué, pas besoin d’être le plus expérimenter ou le plus diplômer pour réussir ici.

C’est avant tout une question d’exécution.

Donc passé à l’action.

Bon courage et merci.

Wilde.

A lire absolument :

Visajapon — le blog pour rester motivé et poursuivre ses rêves au Japon.

Passez à l'Action, rester productif et motivé pour transformer vos projets au Japon en réalité. Tous au Japon!