Mon premier job au Japon

Lorsque j’ai été embauché en juillet 2010, je travaillais déjà à mi-temps dans une autre boite. C’était un contrat temporaire de moins d’un mois non renouvelable que j’avais accepté alors que j’étais dans une position difficile. Fin Juin, cela faisait bientôt 3 mois que j’étais arrivé au Japon et j’arrivais à la fin de mes économies.

Il ne me restait plus qu’environ 1500 euros de quoi encore tenir tout le mois de juillet, mais sans billet d’avion retour. Autrement dit soit je trouvais un travail dans les jours qui venais et je pouvais rester plus longtemps soit je prenais un billet d’avion et retour à la case départ. J’aurai alors bousillé mon Working Holiday !

Bousiller mon Working Holiday était pour moi inconcevable. J’avais vu et entendu certains cas de personne qui avais brulé leurs économies et étaient rentrés définitivement au bout de 3 mois … ce qui équivaut à la durée d’un visa touristique. Et je ne voulais absolument faire de même. J’avais décidé que je resterai au Japon coute que coute, et que je trouverai quelque chose. Même si au bout de trois mois je commençais à douter.

42 secondes

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Je ne doutais pas que j’allais trouver, j’avais déjà fait pas mal d’entretien, autrement dit j’avais une certaine confiance en moi et je savais que je trouverais quelque chose. C’était juste une question de timing et d’opportunité. A ce moment-là j’avais alors parié sur le faite que j’allais tout faire pour trouver quelques choses avant de me retrouver à la rue.

C’est à ce moment-là que j’ai reçu l’opportunité de passer un entretien pour un poste de remplacement de 22 jours non renouvelable dans une grande banque. Pour ceux qui connaissent, l’entreprise se situait dans la tour Mori à Roppongi. Je devais avoir un entretien avant d’être accepter ce que je ne savais pas c’est que cette entretien était en fait une formalité.

A vrai dire il a durée en tout et pour tout 42 secondes… Le temps de sortir de l’ascenseur, d’attendre mon manager, de lui serrer la main et de dire bonjour je suis Wilde, etc… et il m’a dit à lundi. Tout c’est passer devant l’ascenseur que j’ai repris 42 secondes plus tard, avec le sourire :). Grâce à ça j’allais pouvoir rester un mois de plus et ainsi passer d’autres entretiens et continuer ma route.

L’emploi en lui-même était assez bateau, remplacer quelques écrans et ordinateur.
La paye était équivalente 1000 yen de l’heure, pas de quoi faire la fête, mais pas mal si l’on considère que c’est un baito.

Temps de travail 6 heures par jours sans heure supp. C’est très loin que de ce que j’espérais trouver mais il y a des fois ou on doit prendre ce qu’on a alors j’ai pris. Ce que je ne savais pas à cet instant c’est qu’il n’y aurait quasiment que des bénéfices…

Bénéfices

continuer laroute

Accepter ce job fut assez bénéfique sur plusieurs plans, non seulement sur le moral, mais également pour la suite :

  • Déjà cela m’a permis de repousser l’échéance et de rester au Japon pour continuer ma recherche d’emploi
  • Çà a boosté mon moral pour les entretiens, sachant que je n’étais plus au bord du gouffre ma libérer un peu du stress et du doute. C’est comme si il avait ouvert une petite brèche dans la porte. Petite mais suffisante pour que puisse m’y frapper la porte et passer.
  • Cela m’a permis d’ajouter une ligne sur mon CV. Une ligne importante, car au Japon, dans un établissement connue du milieu et ainsi d’apporter une nouveau plus pour tout nouveau recruteur potentiel. Finis la liste des entreprises ou j’ai passé uniquement un entretien, et bonjour celle où j’ai eu de l’expérience.
  • J’ai pu grâce à cela pratiquer mon japonais et mon anglais en entreprises au Japon. Plus on pratique plus l’on s’améliore c’est logique.
  • Rencontrer des gens et me faire des contacts, qui pourquoi m’amèneront à trouver un emploi ailleurs.

Surprise de taille

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A la base, le contrat était d’une durée 22 jours non renouvelables. Je remplaçais une personne partie en vacances 1 mois… du moins c’est ce que m’avais dit la boite de recrutement. Sachant que je n’avais aucune chance de rester j’avais donc continué mes recherches et une semaine plus tard j’étais embauché ailleurs.

Lorsque j’abordai mon manager et lui demanda s’il pouvait arranger mes horaires pour que je puisse commencer mon nouveau boulot sa réponse me surpris. Apres quelques échanges au niveau du salaire, il me dévoila qu’en fait il voulait m’embaucher à plein temps mais que malheureusement il ne pouvait pas s’aligner sur le salaire de ma nouvelle boite !! Et donc que j’étais libre de choisir de partir vue qu’il y aura probablement une différence de salaire assez grande. Ma nouvelle boite me proposait 5 millions alors que la banque serait entre 3,5 et 4 millions de yens par an.

Si j’acceptais le poste, la personne partie en vacances elle devient quoi vous me dites ? Qui part à la chasse perd sa place, apparemment ça existe aussi au Japon.

Conseils

benefice japon

Mon conseil c’est de ne pas être trop gourmand au début, d’accepter les petites opportunités qui se présentent et de chercher à en tirer le maximum. Ne pas abandonner, même si ce n’est pas facile, parfois il faut faire des choix difficiles. Et enfin, de toujours garder quelques doutes sur ce que votre agence de recrutement vous annonce au départ.

Exemple de cas inverse, j’ai un ami à qui on avait dit que le poste était un contrat renouvelable avec embauche en tant que permanent (CDI) à la clé. Il s’est avéré que la boite n’avait jamais eu l’intention d’employer qui que ce soit à la fin du contrat. Donc si vous en avez la possibilité essayer de vérifier les infos qu’on vous communique dès que vous le pouvez.

 

Wilde

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