Travailler au Japon quand on ne parle pas japonais

L’obstacle numéro 1 lorsqu’on envisage de travailler au Japon. C’est le japonais.

Pour beaucoup, le japonais est une langue impraticable.
Trop de Kanjis,
trop de niveaux de politesses,
trop de systèmes d’écriture diffèrents,
trop de vocabulaire à apprendre

Et surtout
pas assez de temps,
pas assez d’argent,
– pas assez de motivation

pour vraiment se plonger dans l’apprentissage de la langue.

Que faire si vous êtes dans ce cas là, mais que vous voulez quand même travailler au Japon ?

Il y a des solutions, il en existe toujours.
Maintenant ces solutions ne vont pas marcher pour tous le monde…

La clé, c’est de chercher sa où ses solutions. On est jamais mieux servi que par soit même, sauf au Japon. LOL.

L’une des options, c’est de

1. faire professeur de français.

Vous pouvez chercher une école dans laquelle le francais est enseigné, et chercher à être embauché.

C’est la voie la plus facile, et qui requiert le moins de qualification. Même si avoir une maîtrise de FLE (Francais Langue Étrangère) est un avantage énorme dans la recherche.

Pour ce qui est des perspectives d’évolution. Il n’y en a pas vraiment.

Mais si je devrais en cité une, ce serait de monter son école de langue.

Je connais un ami qui fait ça. Ca marche plutôt bien pour lui.

Une autre option, c’est de :

2. trouver un emploi dans une boite ou l’anglais est requis.

Il existe énormément d’entreprise ou le japonais n’est pas la seule langue de travail. En particulier les entreprises étrangères implanter au Japon. Mais pas seulement…

Ces dernières années, de plus en plus de grandes entreprises japonais cherchent à « s’englishizer ». Des boites comme Rakuten, etc.

Le défi, pour ces entreprises c’est de gagner en compétitivité à l’international.

En effet, avec un Japon décroissant en terme de population, ces entreprises parient sur un avenir global plutôt que local.

Et pour ce faire, « l’anglais n’est plus un atout, mais une obligation« , pour emprunter les mots du CEO de Rakuten.

L’avantage ici, c’est que le japonais n’est pas requis pour y bosser.

Les possibilités d’évolutions sont plus ou moins illimités en fonction des boites.

La difficulté, c’est qu’il faut avoir une diplôme niveau bac+4/5 et quelques années d’expérience, pour optimiser ses chances d’être pris.

Mais les salaires y sont plus élevés que la moyenne des salaires japonais.

Une autre possibilité c’est de
se faire :

3. Expatrier au Japon.

Cela demande un niveau d’étude élevé, et une certaine experience. Car on expatrie rarement un petit nouveau.

C’est toujours quelqu’un qui a déjà un certain bagage. Que ce soit en terme technique, que culture de l’entreprise et de son organisation.

Les salaires sont tip top, avec des packages d’éloignements, des vacances à la française et parfois même l’école payer pour les enfants.

C’est le plus cool des arrangements, le seul défaut c’est que c’est souvent limitée dans le temps si vous voulez rester dans le pays.

La difficulté, c’est de trouver un poste du genre à se faire expatrier au Japon.

Un truc que vous pouvez faire, c’est de chercher à **contacter les boites qui sont installer ici, et leur demander **si elles reçoivent des expatrier.

Ca vous fera une liste des boites possible, et pourquoi pas des postes possible.

Une autre option, c’est de :

4. monter sa boite au Japon.

Ca veut aussi dire, que vous avez déjà les ressources financière pour payer quelqu’un qui fera la paperasse à votre place.

Ca demande des repérages, du travail, énormément de travail et de la patience.
C’est votre travail qui détermine votre rémunération.

Une dernière option c’est de:

faire du free-lance

Donc se mettre à votre compte et gérer vos affaires depuis le Japon.

Sincèrement, je ne connais pas vraiment le cadre pour cela, mais si vous avez quelques clients au Japon.

Si vos chiffres son positifs, et rentre dans les trou, ca devrait passer.

Enfin, quelques soit votre voie, cela demande du temps, de la patience, du travail et une stratégie pour y arriver.

Ne compter pas sur la chance, il faut bosser, bosser et encore bosser.

A raison de plus si vous ne parlez pas du tout japonais.

Mais si vous arrivez à trouver un emploi sans parler japonais. Profitez-en pour apprendre le japonais, cela ne peut pas
vous nuire. (≧∇≦)

Au boulot !
Bon courage,

Wilde.

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Visajapon — le blog pour rester motivé et poursuivre ses rêves au Japon.

Passez à l'Action, rester productif et motivé pour transformer vos projets au Japon en réalité. Tous au Japon!