Le Racisme au Japon entre parano et faits réels

J’entends souvent raconter des histoires d’étrangers qui sont venus au Japon. Lorsqu’ils s’asseoient dans le métro, personnes ne s’assoient à leurs côtés. Du coup, ils se disent qu’ils ont été victime de racisme !!  Ça me fait bien rigoler !

D’une part, parce que ça ne m’est JAMAIS arrivé en 5 ans de Japon (+ mes petits voyages passés). D’autre part, je pense qu’il n’y a pas qu’une seule raison pour expliquer que les japonais ne veulent pas s’asseoir à côté de vous. Il faut arrêter de voir la racisme là ou il y en a pas.

Une autre chose que je vois souvent c’est :

Les japonais sont gentils avec vous quand vous êtes un touriste de passage. Mais ils vous montrent leurs vrai visages quand vous y habitez.

Et moi je dis :

C’est des conneries !

Les japonais ne sont pas superman. Ils n’ont pas une super vision pour scanner votre statut de résidence ! Ce sont de bobard colporté par des frustrés du Japon.

Je vais essayer de dé bunker certains mythes, sans pour autant prétendre tout savoir sur tout ou dire que le racisme au Japon n’existe pas.

Logement : l’état des lieux

Interdit aux étrangers et aux chiens

Avant de venir au Japon, je me souviens avoir lu quelques anecdotes sur des étrangers qui avaient vue des annonces immobilière avec comme annotation : Interdit aux chiens et aux étrangers.

Je n’en ai jamais vu. En revanche, j’ai déjà vu sur des annonces les mentions interdit au animaux de compagnies, interdit aux instruments de musique. Signifiant l’interdiction de jouer d’un instrument dans l’habitation pour ne pas perturber le voisinage.

Par contre, à de nombreuse reprises, on m’a refusé de louer un appartements. Sur le simple fait que je suis un étranger. 

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Comment ça se passe ? 

C’est très simple. Lorsque vous vous déplacez à l’agence. On vous présente des appartements.

Vous en sélectionnez certains. Puis, l’agent immobilier appelle les propriétaires en demandant si l’appartement est toujours vacant. Si oui, il attaque direct en demandant au propriétaire s’il accepte les étrangers. Certains répondent oui, d’autres non.

Il n’y a pas besoin de justification, de savoir si vous êtes bien payer ou si vous parlez japonais. A partir du moment où vous êtes étrangers vous êtes un risque.

Un risque que certains propriétaires ne sont pas prêt à prendre. Certains agents vont vous raconter que c’est parce que la première (et dernière) fois qu’ils ont accepté un étranger. Les voisins se sont plaints des odeurs de curry tous les jours.

Ou encore, qu’ils ont peur que vous ne fassiez comme ils voient dans les séries américaine. Que vous marchiez dans tout l’appartement avec vos chaussures. Que vous partiez du jour au lendemain, en laissant un appartement dégueulasse. Que vous refusiez de payé et que vous squattiez jusqu’à fuir le pays. Auquel cas, ils ne pourraient pas vous poursuivre pour recouvrir les impayés… En somme tous les cas sont possibles.

Mais une chose est sur vous trouverez toujours des propriétaires sympa et ouvert d’esprit pour louer un appart. A vous ensuite de leur montrez que les étrangers peuvent être d’excellent locataire.

L’Emploi : la vrai barrière c’est la langue

Difficultés de d’adaptation

La recherche d’emploi au Japon est indispensable pour tous ceux qui veulent y vivre. Et pourtant, c’est le domaine ou les étrangers ont le plus de difficultés. La raison numéro une, c’est bien sur la barrière de la langue. Suivi de près par, la connaissance de la culture et l’expérience dans le pays.

Parler japonais n’est pas un atout. C’est impératif si vous voulez trouver un poste bien rémunéré. Avec la connaissance de la langue, vous serez en mesure d’argumenter, de vous vendre et vous mettre en position de force pour décrocher un petit job ou un emploi.

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Imaginez. Vous ne parlez pas français. Il vous serait difficile de trouver un emploi en France ou dans votre pays. Au Japon, c’est pareil sauf que la langue usuelle est le japonais.

Bien sur, on peut vivre sans parler japonais. Mais pour bien profiter du Japon, sa connaissance est obligatoire. Ceci ne veux pas dire qu’il faille impérativement parler japonais avant de venir au Japon. Néanmoins, plus vous en saurez et mieux ce sera.

Groupe Extrémistes : L’Uyoku

le vrai Racisme

Si vous cherchez de vrai raciste. Il faut vous tourner vers les groupes d’extrême droite. Avec leur camionnette noire surmonter de drapeaux du Japon et leur haut-parleur pour déverser leurs idées (parfois amusantes) dans les rues.

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Il n’y a pas vraiment grand choses à dire sur eux. Ils leur arrivent de faire des actions contre la chine ou la Corée de temps en temps. Ces manifestations rassemblent quelques centaines de personnes tout au plus. Pas vraiment de quoi faire changer la politique du Japon…

Un Japon qui vieillit et se dépeuple. Juste pour info, depuis 2012, les ventes de couches pour adultes ont dépassées celles des couches pour bébés…

Pour endiguer cette tendance le Japon a besoin de plus de main d’œuvre, de cerveaux et d’enfants… Le Japon a bien l’idée de faire travailler plus les femmes. Mais son système actuel (taxes, manque de crèche, éducation coûteuse)  l’empêche de faire des avancées significatives dans ce domaine.

A court terme il ne lui reste que deux solutions : les robots et l’immigration… L’un des problème avec les robots, c’est qu’ils ne sont pas humain (en plus du fait qu’ils ne soient pas encore opérationnel). Ils ne payeront donc pas d’impôts. Du coup, il ne pourront pas supporter le paiement des retraites…

Il ne reste donc plus que l’immigration…

 

Conclusion

Quels que soient les choix politique du Japon. Travailler et vivre au Japon n’est pas impossible. Ce n’est pas non plus synonyme de racisme. La plupart du temps ces idées sont fruits d’expériences ratées de frustrés du Japon. Les Japonais dans leurs très grandes majorités sont pacifique (sauf dans le métro), attentionné et ouvert d’esprit. 

Que vous vivez au Japon ou que vous soyez de passage tout le monde s’en contre fou. Ne cherchez pas le racisme dans chaque parole, chaque action ou chaque remarque. Cela ne vous amènera nulle part.

Personnellement je suis tombé uniquement sur des crèmes. La seule embrouille que j’ai eu c’était a Okinawa… avec un soldat américain ! Le gars était saoul !

Que vous soyez de passage ou ici sur le long terme, vous aurez l’occasion de juger par vous même. 

Par contre si vous décidez de partir sans a priori. Vous serez surpris. Il vous arrivera peut-être même d’avoir les larmes yeux. Vous tomberez sous le charme de ce pays et de ces habitants.

 

 

Wilde

A lire absolument :

Visajapon — le blog pour rester motivé et poursuivre ses rêves au Japon.

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