Japon 2010-2016

Dans quelques jours, le premier avril, je vais fêter mes 6 ans au Japon.

Déjà que l’année dernière, je n’arrivais pas à prendre conscience de la barrière des 5 ans au Japon…

Je ne peux pas vous cacher, que je réalise encore moins les 6 ans ici…
Et pourtant, c’est bien le cas.
Plus que 4 ans et hop, ça fera 10 ans. Un truc de fou !!

Je n’aurai jamais imaginé que 6 ans passerai aussi vite…

Je ne sais pas quel est votre objectif. Mais j’espère sincèrement que vous aussi, vous serez capable de le réaliser. Et de fêter, cette réussite des années plus tard !

En regardant en arrière, on se rend souvent compte que finalement, ce n’était pas très compliqué.

Que ce soit pour

avoir le bac,

le permi de conduire,

passer ses diplômes,

trouver un stage,

partir au Japon,

trouver un travail sur place,

changer de visa sans retourner en France,

obtenir le Statut de résident permanent,

acheter une maison…

En regardant derrière, on se rend vraiment compte que rien n’est insurmontable. La plupart des choses qui nous bloque, celles qui nous font peur, celles qui nous empêchent d’avancer, qui nous nous paraissent impossible aujourd’hui…
Feront demain parties de ses monstres de pacotilles, de ses murs en papiers, que vous aurez su déjoué les plans, ou dévoiler leurs vrai nature.

Aujourd’hui, il y a plein de choses qui vous font peut-être peur (En tout cas moi, c’est le cas…) Que vous ne voyez absolument pas comment vous allez faire pour réussir.

Mais désespérer pas.

N’abandonner pas.

Remettez-vous toujours en question.

Cherchez toujours de nouvelles solutions.

Si vous échouez une fois, deux fois, ou même vingts fois. Peu importe, le temps que ça prendre, l’essentiel, c’est d’arriver.

C’est ce que la fable du lièvre et de la tortue nous enseigne, non ? Ou peut être il y a autres choses qu’on peut en tirer ?

Imaginez un spinoff, où la tortue se dit :

« c’est chaud je trop lente. Je n’y arriverai jamais ! »

Ou encore qu’elle se dit :

« le lièvre est trop rapide qu’elle perdre de toutes façons… »

Pensez-vous que la tortue aurait pris la ligne de départ ?

Je ne suis pas du tout philosophe. Ce qui ne m’empêche pas de penser que la tortue savait qu’elle allait perdre…ou en tout cas c’est ce qu’elle pensait…

Mais contrairement au lièvre, son défi n’était pas de le battre. Mais de se battre elle-même. De pousser ses capacités au maximum et devoir à quelle vitesse elle pouvait aller…

Peut-être que nous aussi on peut faire pareil. On peut détourner tout nos problèmes en changeant de paradoxe, d’objectif…

Au lieu de chercher à tout prix à réussir.
Pourquoi ne pas chercher à se dépasser à tout prix ?

À voir jusqu’où on peut aller, quelqu’en soit le résultats. Même si pour vous et moi, c’est perdu d’avance…

Au final, on pourrait bien se retrouver de l’autre côté…devant le lièvre, devant nous-mêmes…

Le lièvre c’est peut-être l’autre nous intérieur, presser de réussir. Presser d’arriver, mais qui ne veut pas mettre les efforts nécessaires pour y arriver ?

Qui sait ?

Alors comment ça marche pour travailler au Japon en utilisant le processus de la tortue ?

La première chose à avoir, c’est une ligne d’arrivée précise en vue, et d’y croire.

Croire en vous, croire que vous pouvez y arriver.
Si vous n’y croyez pas, alors pourquoi s’élancer ?

Ensuite, vous devez savoir où vous voulez arriver.

Au Japon ? Oui, mais où au Japon ?

A Tokyo ? Oui mais où à Tokyo ?

Quel boulot, ou quel activité voulez vous faire ici ? Dans quel secteur ? Etc…

Plus vous serez précis et plus vous saurez exactement la route à emprunter pour votre course.

Sans route, vous risquez de finir perdu au nudistan (à poil, on vous aura plumez sur la route… ça m’est presque arrivé)

La deuxième chose, c’est de faire le bilan objectif de la où êtes maintenant.

Quelle sont vos compétences, qu’elles sont vos connaissances actuelles. Le truc c’est vraiment d’être honnête avec vous même.

Il n’est pas question de se surestimer, et encore moins de se sous-estimer, de se dire qu’on est nulle, qu’on a jamais rien fait, réussi, ou accompli.
Parce que c’est complément faux et ça ne vous désert pas.

Qui que vous soyez, si vous êtes là à lire ces lignes, ces que vous avez quelques choses que d’autres non pas.

Vous êtes curieux, vous voulez réussir, vous êtes déterminé. Vous avez de la passion, c’est super important dans la réalisation de ses projets.

Et surtout, vous êtes capable de chercher les réponses à vos questions, les solutions à vos problèmes, et a les implémenter. Et pour réussir, c’est juste ça qu’il vous faut.

Pas besoin d’être un petit Einstein ou Newton… je connais pas mal de monde qui sont venu ici en passant par un BEP, et pourtant ils sont là… certain n’ont même pas le BEP, ni le bac,… mais ils sont capable d’apprendre, de s’adapter.

Une fois que vous avez fait le bilan de votre situation actuelle. Il ne vous reste plus qu’une seule chose à faire…

La troisième étape : c’est de construire le pont entre votre situation actuelle et votre objectif.

Il faut passer à l’action, courir, tracer la route. Vous savez d’où vous partez et où vous allez. Tout ce qu’ils vous reste à faire c’est de courir.

Pour aller au Japon, ce sera peut-être ces trois choses:

1. Avoir des diplômes

2. Avoir de l’expérience (stage, alternance)

3. Parler japonais

Le truc, c’est vraiment de passer à l’action, et de continuer, de ne pas lâcher l’affaire trop longtemps.

Avoir des passages à vide, dès moments où on a envie de ne rien faire, tout le monde en a.
Mais ceux qui y arrivent, sont ceux qui savent se reconcentrer, se remettre en route dans la course.

N’oubliez pas, ce que vous voyez difficile aujourd’hui, sera facile demain. Cela vaut pour tout…

Mais pour que la transformation s’opère il n’y a qu’une seule option : foncez !

Wilde.

RÉUSSIR AU JAPON en partant de Zéro

Ce n’est pas pour tout le monde : Cliquez pour voir