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Vous voulez bien vivre au Japon (avec famille) ? Préparez-vous à devenir riche !

J’écris cet article dans le parc de Hibiya. Pendant ma pause déjeuné, entre 2 onigiris (voir sur facebook)

Il fait chaud et on entend les cigales qui vous pètent les oreilles. (Et pourtant j’ai des écouteurs).
Pour tout vous dire.
Ça fait très longtemps que j’avais envie d’écrire cet article… mais jusqu’à maintenant je ne suis jamais posé comme je le fais aujourd’hui pour mettre mes pensées sur papier.

Je parle rarement des mauvais côté du Japon. Ce n’est pas qu’il n’y a pas. C’est souvent que je n’aime pas me plaindre. Je préfère concentrer mes forces dans la recherche de solutions.

Plutôt que de brasser du vent, en voulant changer l’emplacement des mers et des montagnes…

D’ailleurs, ce que je m’apprête à écrire n’est pas en soi un mauvais côté spécifique au Japon.

Dans le sens où, si vous voulez vivre bien dans n’importe quel pays du monde, il vaut mieux être riche.

Mais au Japon encore plus qu’ailleurs… C’est une obligation…

Et voici pourquoi…

Arrive au Japon

Quand je suis arrivé au Japon en 2010 avec mon Visa Vacances-Travail. J’étais célibataire. Mes besoins étaient simples. J’avais besoin :

  1. d’un toit,
  2. de nourriture
  3. et d’un travail.

J’ai donc commencé par avoir les 2 premiers, tout cherchant le troisième.

Pour réduire les dépenses et les tentations au minimum, je me suis isolé pendant toute la période où je cherchais un emploi.

Je ne chattais plus, je n’étais plus sur Facebook, je n’appelais aucun amis en France et personnes ne m’appelaient. Résultat, je ne sortais pas non plus.

Je savais que c’était temporaire. J’avais un but précis, trouver un travail au Japon qui puisse supporter ma nouvelle vie ici.

Ce que je n’ai jamais encore dit. C’est que j’avais une fiancée japonaise. Elle n’habitait pas à Tokyo, ni même dans le Kantô. Donc nous nous voyons que très rarement.

J’avais des amis à Tokyo, des japonais comme des français et d’autres francophones mais parce mon budget était réduit (2000€). Je ne voulais pas tenter le diable et me voir à la rue avant d’avoir trouvé un emploi. Je ne les avais donc pas contactés.

J’étais vraiment tout seul, en autarcie (comme ils disent dans les documentaires animalier). LOL.

Si j’étais venu avec si peu de sous. C’est parce que c’est tout ce que j’avais…

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Peut-être comme vous, ma famille n’est pas riche. Mes parents ne roulent pas sur l’or. Il ne roule pas non plus dans la poussière…

Mais moi et mon délire au Japon, c’était vraiment hors de leur porté financière.

Ils se sont battus du mieux qu’ils peuvent. Et c’est entièrement grâce eux et leurs petits bras que je suis ici aujourd’hui. Je leur plus que reconnaissant.

Sans eux, je serais peut-être à Fleury-Mérogis (en prison), là où sont certains de mes anciens camarades d’école primaire…

Quand j’y pense, je ne sais pas trop comment j’ai fait pour sortir de la cité… J’y ai vécu 13 ans, de 5 à 18 ans. Autant vous dire que ce sont les pires années qu’ils soient, si vous avez des enfants pour les éduquer dans un tel environnement.

Pendant toutes ces années, et même après, je n’ai pas le souvenir d’avoir été des masses au restaurant en famille, ou au musée ensemble, ou au Zoo ou même en vacances ensemble…

On doit avoir fait en tout et pour tout UN restaurant Chinois, 1 musée, 1 fois Disneyland, et pour les vacances c’est chacun pour sa peau, Dieu pour tous… LOL

Du coup, tout ce qui est sortie en famille etc… C’est quelque chose que je n’ai vraiment connu…

C’était plus visite de la famille, ici et là. Ça coûte moins chère et c’est plus marrant. LOL.

Toutes les expositions, les musées et autres sorties, je les ai faites via d’autres voies, l’école en bonne partie, les amis et autres…

J’ai eu une enfance très heureuse malgré tout. J’ai profité et appris un maximum de chose, fait un maximum de conneries aussi.

Mais aujourd’hui, c’est moi le père de famille.

Je compte bien donner le maximum possible à mes enfants. Que ce soit en termes de culture, d’ouverture d’esprit, d’activités sportive, de découverte, etc.

 

Autant mes parents ont fait de leurs mieux. Autant je dois faire de mon mieux et faire encore plus pour mes propres enfants.

Mais lorsque vous vivez au Japon en Famille, et que vous êtes le seul pilier financier, vous vous rendez vite compte que tout coûte la peau du cul (désolé mais il n’y a pas d’autre expressions approprié).

C’est quelque chose qui est INVISIBLE, lorsque vous êtes ici comme célibataire…

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Le Célibat

Retour en 2010, après mes 3 mois en autarcie, j’ai enfin pu jouir des fruits de mon abstinence. J’ai trouvé un emploi, qui me permettait non seulement d’avoir des revenus stable, mais en plus qui me promettait, si résultat positif à l’issue de la période d’essaie, de passer en CDI et donc de me sponsoriser mon visa de travail.

Alors que mes amis m’avaient ris au nées pendant des années, avec des arguments des plus comiques au plus sensés.

« T’es fou toi ! Le Japon c’est mort !

Tu vas faire quoi la bas ?

Laisses tomber, ils ont pas besoin de toi les mecs, ils se débrouillent très bien tout seul ! »

 

J’étais enfin en position de pourvoir « ricaner bêtement » à mon tour (hin hin hin !)

« Je suis fou ou quoi ? Si si c’est mort ! Je taff à Tokyo et toi t’es ou ? Alors tu passes quand ici ?

Mec laisses tomber à mon taff, ils ont trop besoin de moi, rien qu’on me bombarde d’email de jour comme de nuit, même les weekend.

Si tu maîtrises l’anglais, que tu te débrouille en Japonais et que tu as des compétences recherché ici. Le Japon a BESOIN de toi ! Je te jures. »

Cette nouvelle position m’a permis de déménager plus proche de mon nouveau travail. Je pouvais enfin appeler mes amis, sortir, rigoler, voyager, manger ce que je voulais, acheter ce que je je voulais, sans aucune restriction.

La vie est belle à Tokyo quand vous avez un bon salaire sans aucune charge.

C’est le cas si vous célibataire ou même marié sans enfants…et même un peu après la naissance du premier…

Ça se complique ensuite, quand vous commencez a être plus nombreux, et/ou que vos enfant grandissent, mais que votre salaire ne se multiplie pas dans le même ordre ni à la même vitesse…

Et je m’explique…

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La famille au Japon

Aujourd’hui, je ne suis plus tout seul. Ma fiancée (devenu mon épouse) et moi,  avons été béni de 2 petits gars. Le plus grand à 3 ans et le plus petit à 2 ans (au moment ou j’écris ces lignes)…

Avoir des enfants au Japon, c’est un gros pari. La raison principale pour laquelle les japonais n’en font pas ou plus beaucoup, c’est parce que presque TOUT dans ce pays est anti-gosses (je pourrais élaborer la dessus, surement dans un prochain email…).

De la crèche à l’université, toute l’école PUBLIQUE est (payante). Autrement dit, là ou dans d’autres pays comme la France, vous n’avez pas à débourser pour les études de vos têtes blondes (dans le publique). Au Japon, il n’y a pas d’aide, pas de bourses, tout, entièrement tout repose sur les épaules des parents.

On est en au point ou, même les banques et autres assurances, ont créée des produits financier spécifique. Vous avez par exemple une assurance pour votre enfants que vous pouvez souscrire dès la naissances du bébé.

Le but de l’assurance : vous assurez que lorsque votre enfant arrive à l’université, vous ayez les moyens de payer !

Une fois que vous signez, tous les mois, on vous retire une somme prédéfinis sur votre compte en banque, jusqu’à ce que le petit ait 17/18 ans.

Et le pire c’est que plus vous attendez et plus vous allez devoir payer cher tous les mois ! De nos jours, la plupart des parents souscrivent à ce genre d’assurances études universitaire…

Vous avez déjà entendu ce genre de truc en France ?

Pas moi en tout cas.

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La vie de famille au Japon

Le weekend dernier, nous sommes allés au port de Yokohama. La recharge Suica pour l’aller-retour : 2000¥ pour une personne.
Nous sommes 4 dont 2 adultes, ça vous donne donc 4000¥ juste pour le transport. Encore heureux que les petits ne soient pas en âge d’être taxé pour les transports, mais c’est pour bientôt…

Une fois sur place il faut bien se restauré et en général les menus enfants ne sont pas à 50% du prix des menus adultes, mais plus à 70-80%. La facture du dîner pour 4 est monté à plus de 5000¥.

Vue la petit dernier (2 ans) mangé pour 1, 65 adulte, on a fait le choix d’un buffet a volonté histoire de ne pas pleurer pour les petites quantités. On a mangé au moins pour 10,000¥, heureusement.

Mais il faut aussi amuser les enfants, on a fait une petite attraction dans le petit parc en face du Noodle Muséum de Nissin. Et là on nous dit votre plus grand à 3 ans, il faut payer pour 3. Donc là encore 2100¥ pour une petite attraction

Et je ne compte pas les thés et autres dépenses ici et là pour ne pas mourir de déshydratation…

Au final pour une demi-journée ça nous fait 11,100¥ de sorties.

Alors on ne sort pas tous les jours. Mais avoir des enfants c’est beaucoup de dépenses. Il n’y a pas que l’école. Il y a tous les à côtés.

Un autre exemple,

Les japonais ont l’habitude de rentrer chez leur parent pour les fêtes, ou d’envoyer leurs enfants pour les vacances…

Ça coûte dans les 20,000 yens l’Aller-Retour s’ils habitent super loin genre Okinawa, Osaka, ou Hokkaido.
Mais vous, vous êtes étranger. Et si comme moi, vos parents et votre famille non pas les moyens de se déplacer. Il faudra compter 1000€ pour le billet d’avion Aller-Retour par personne. Pour les enfants ce n’est pas gratuit, c’est presque aussi chère que pour les adultes.

Pour garder le lien familial et aider les petits à pratiquer votre langue, si vous envisager un retour tous les ans, vous devez déjà mettre 1000€ par tête de côté…Une fortune si vous comptez aussi faire partie du voyage.

Et je n’ai même pas encore parlé des Jukus, des frais cachés de l’école publique… mes enfants étant encore à la crèche…payante aussi.

Et à ce train-là, ils ne parleront qu’un tout petit peu français. Vu qu’ils sont principalement exposé au Japonais…

Si vous voulez leur faire maîtriser l’anglais, le français, le chinois, l’arabe ou le russe et que, vous n’avez pas le temps de vous impliquer personnellement dans leur enseignement car vous travaillez. Et bien il va falloir payer ça aussi.

Ça sera peut-être des cours du soir, ou plus prenant, une école internationale. Mais soyez en sur ça va coûter TRÈS cher. (Compter 10 000 euros des la petite section de maternelle) Hahahaha. Je rigole mais c’est parce que ça ne sert à rien pas pleurer.

C’est la raison pour laquelle, je vous dis :

Pour vivre bien au Japon (avec famille) il faut être Riche !!! 

Ce n’est pas pour faire genre, ou pour en jeter. C’est une nécessite !

Maintenant, remarquez que c’est pareil en France, en Belgique, au Maroc, en Suisse, au Québec, ou j’en passe…

A partir du moment où l’on veut s’investir dans l’éducation de ses enfants ça coûte cher partout !!! C’est un fait !

On peut pleurer, se plaindre, ça ne changera rien.
La vraie question c’est donc :

« Comment devenir riche (au Japon ou ailleurs) ? »

Sans lol.

J’aimerai bien vous la poser mais… je suis trop occupé à chercher la réponse par moi-même, en en passant à l’action…

J’espère pouvoir vous donner la réponse bien assez tôt…

Bon je retourne au boulot.

Wilde.

 

PS : Vous pouvez voir écouter les cigales sur la page facebook ici. lol.
Vous pouvez également liker ou non. (^O^)/

Comment Atteindre un Niveau Courant en Japonais permettant de travailler au Japon ?
Comment Atteindre un Niveau Courant en Japonais permettant de travailler au Japon ?

Ne pas cliquer si vous ne voulez pas parler japonais!

A plus tard ^^v

Wilde.



A lire absolument :

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