Dépassez vos limites…

  • Pensez-vous vraiment que travailler au Japon ce soit difficile ?
  • Pensez-vous vraiment qu’apprendre le Japonais et le parler couramment soient difficiles ?
  • Pensez-vous vraiment que pour vous, avec tous vos défauts et vos qualités indéfinissables ce soit plus dur que pour les autres ?

Si c’est votre cas, alors j’ai une bonne nouvelle pour vous,… c’est pareil pour la plupart des gens qui sont ici (au Japon).

L’image du japonais, c’est quoi ?

Le japonais, c’est vu par la majorité des gens (qui ne s’y connaissent pas) comme une langue extrêmement difficile. Une langue illisible, impossible à apprendre, non pas parce que c’est une réalité, mais tout simplement parce que la majorité des gens qui ont un avis sur la question, ne parlent ni ne lisent le Japonais.

L’image du Français vue par un Japonais lambda c’est quoi ?

Le Français c’est le nom des restaurants, des produits de beauté, des marques de mode, ça fait chic, ça fait bon, ça fait cher… Mais apprendre le Français, non merci.

Ce qu’ils vous disent c’est que déjà qu’avec 7 ou 12 ans d’Anglais derrière eux ils ont du mal avec la langue de Shakespeare, alors leur demander d’apprendre et de parler couramment le Français, c’est mort.

Mais dans la réalité, vous avez des millions de personnes qui vivent et travaillent au Japon ou en France, qui ne sont pas nées dans le pays, qui ont appris la langue, alors qu’ils ne parlaient pas un seul mot d’Anglais…

D’après les chiffres de l’INSEE en France il y aurait 7,7 millions d’étrangers, soit 11,6% de la population. Au Japon, c’est légèrement diffèrent vue la politique d’immigration, mais les chiffres sont en constante augmentation, pour 2016, le gouvernement a annoncé que le nombre d’étrangers travaillant au Japon a dépassé le million (Chiffre du gouvernement japonais).

Parmi ces milliers d’étrangers, vous pouvez être sûrs, qu’une bonne partie n’a jamais appris le français ou respectivement, le japonais avant d’arriver dans le pays.

Parce qu’ils ont probablement parlé à des amis, à de la famille en leurs disant, je vais aller en bosser en France, je vais aller bosser au Japon. Ils ont agis. Ils sont passés à l’action et ont réussi.

Est-ce que ça été dur ? Difficile ? Certainement.
Est-ce qu’ils sont morts ? Non. (Malheureusement pour certains, oui. Ceux qui ne sont jamais arrivés, qui ce sont noyés dans la Méditerranée… mais ce n’est pas votre cas.)

Mais au final, si vous leur demandez si VOUS AUSSI vous pouvez y arriver.
Ils vous diront TOUS, ouiiiiiiiiiiiiiii, bien sur. Si eux y sont arrivés, avec leurs petits moyens alors, vous le pouvez aussi.

Et ajouterons bien souvent, que vous pouvez réussir en moins de temps, avec moins d’efforts, avec moins de moyens qu’eux (si vous écoutez leurs conseils).

Parce qu’en se lancant, ils ont fait pas mal d’erreurs. Parfois, ils ont emprunté de long détours, au lieu d’aller tout droit.
Mais même, comme ça, ils sont arrivés là où ils voulaient.

Avec tous leurs défauts, leurs points faibles et leurs points forts quasi indéfinissables. Sur ce point d’ailleurs, c’est assez bizarre. C’est qu’on est fort pour savoir sur quoi on est mauvais… Mais faible pour savoir sur quoi on est bon

Alors peut-être que c’est juste moi, je ne sais pas. Mais j’ai du mal à me trouver des qualités qui font de moi quelqu’un d’exceptionnel.

Des points que je puisse mettre en avant, regardez, sur ça j’excelle, sur ca j’assure… J’ai souvent tendance à me trouver médiocre… alors que dans les yeux des autres, je suis pas mauvais, voir assez bon…

C’est peut-être lié à ma personnalité, je ne sais pas. Mais j’ai trouvé une sorte de réconfort dans le fait d’apprendre que je ne suis pas le seul

Il existe une courbe, nommée Dunning-Kruger. J’en parlais déjà dans cet article, et aussi dans des formations.

Dunning-Kruger

Cette courbe indique que lorsqu’on ne s’y connait pas dans un domaine, on sous-estime souvent les difficultés.

A l’autre bout de la courbe, lorsqu’on approche, ou que l’on devient un expert. Bien qu’expert,… on est tellement conscient de tous ce qu’on ne connait pas encore malgré notre statut ou niveau, qu’on se sous-estime

Et donc, il y a cette sorte de contradiction qui émerge…

  • Ceux qui n’y connaissent rien, pensent qu’ils ont les capacités pour être bon.
  • Ceux qui s’y connaissent, pensent qu’ils ne sont pas assez bons.

C’est comme les mecs qui parlent 3 mots de japonais ou d’anglais, et qui vous disent qu’ils parlent la langue couramment. (↓ lire en fin d’article ↓)
Alors que celui qui parle vraiment couramment, vous dira qu’il est très très loin de la parler parfaitement

Du coup, si vous pensez qu’apprendre le japonais c’est difficile. Si vous avez déjà essayé, si vous vous y connaissez un peu (si vous lisez ces lignes, je suis sûr que c’est le cas.)
C’est probablement que vous êtes en bas de la courbe Dunning-Kruger.

Ce qui vous reste à faire, c’est de remonter la pente. D’aller chercher les gens qui ont déjà fait ce que vous voulez faire. Ou qui se rapproche de ce que vous voulez faire.
De leurs poser vos questions, d’écouter leurs conseils et d’agir dessus

Vous verrez qu’au final, il y a plein de choses qui ne sont pas SI DIFFICILES que ça
Tout ce qu’il vous faut, c’est agir.
Tout ce qu’il vous manque,
– c’est de parler japonais avec vos correspondants,
– ou d’envoyer des CV,
– ou d’étudier régulièrement le domaine qui vous intéresse.

Pour ma part, je vous dirais simplement que parler Japonais, ce n’est pas plus dur que parler Français, ou une autre langue.
Travailler au Japon, ce n’est pas plus dur que de travailler en France ou dans un autre pays.

  • Ce qui est dur… c’est d’y croire.
  • Ce qui est dur… c’est d’agir.
  • Ce qui est dur… c’est de persévérer.

Mais heureusement, pour ça aussi, la difficulté est relative.
Elle est relative aux efforts que vous mettez. Plus vous le faites, et plus ça devient facile.

  • C’est comme pour faire ses lacets,
  • c’est comme pour nager,
  • c’est comme pour le permis de conduire,
  • c’est comme pour le Bac,
  • c’est comme… pour tout.

C’est difficile au début, quand on ne s’y connait pas, ou peu.
Mais quand on l’a fait une fois, alors on sait qu’on peut le refaire (vous l’avez déjà fait), et on sait (à peu près comment).
Ce qui était impossible pour vous, perd son I et M.

Et un jour, sans vraiment faire attention… vous faites ce que vous pensiez impossible, au quotidien, et ceux, **sans aucun effort particulier.

Vous voulez :

「おはよう」 « Ohayou » (Bonjour)

sort de votre bouche.
Vous vous dirigez vers la cuisine, vous ouvrez le frigo, les mots

「ああぁ~もう卵ないんだ、忘れてた」 »Aaah mou tamago nainda, wasureteta » (Aaah j’avais oublié, y a plus d’œuf)…

viennent ensuite, toujours sans vraiment prêter attention…

C’est ce qui m’arrive tous les jours… et pourtant quand j’ai commencé le japonais, je ne connaissais que « baka, demo, matane, NANIIII… » et lorsque je regardais des animes, je croyais que je comprenais le japonais comme un boss. (shame)

J’étais en tout en haut de la courbe… alors que vous, vous êtes déjà en bas…
Il ne vous reste plus qu’a monté, et vous serrez au même point… non. Vous serrez devant moi ;-).

Pour dépasser vos limites…
Vous devez juste : Croire, Agir et Persévérer.

Peace & Action
(。•̀ᴗ-)و ✧

Wilde.

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